Prélèvement vaginal : Nouvelle approche par biologie moléculaire combinée aux cultures bactériologiques
Juin 2023
Le LBM Bioalliance met en place une nouvelle approche pour le rendu du prélèvement vaginal à compter du 29/06/2023.
Elle repose sur une méthode de biologie moléculaire : amplification par PCR ciblée pour le diagnostic de :
- Vaginose bactérienne (basée sur un algorithme ciblant les espèces Lactobacillus, Atopobium vaginae et Gardnerella vaginalis),
- Vaginite à Trichomonas vaginalis
- Candidose vulvo-vaginale (Candida sp et Candida glabrata)
- Chlamydiae trachomatis/Neisseria gonorrhoeae (Gonocoque)
Associée aux cultures bactériologiques.
Cette nouvelle approche permettra de :
- Améliorer le diagnostic de Trichomonase (détection de 3 à 5 fois plus d’infection qu’un examen microscopique direct),
- Statuer sur l’équilibre de la flore : dysbiose ou non (alternative au Score de Nugent sans zone intermédiaire). La diminution des espèces Lactobacillus associée à la présence de G. vaginalis ou A. vaginae est un indicateur extrêmement fiable de la présence de vaginose bactérienne,
- Optimiser le délai de rendu de résultats : J+1 ou J+2
Dans un contexte d’infection génitale basse, la recherche d’Ureaplasma urealyticum et Mycoplasma hominis, germes commensaux, bien qu’encore à la nomenclature, n’est plus recommandée (Cf. Rapport HAS juillet 2022). Elle nécessite le cas échéant une prescription explicite et un milieu de transport spécifique.